CONAKRY-Alors qu’une mission de l’Organisation Internationale de la Francophonie séjourne en Guinée dans le but de trouver une meilleure formule avec les acteurs politiques, pour faire l’audit du fichier,  l’opposition vient d’émettre des réserves.L’audit et l’assainissement du fichier électoral, est une revendication majeure de l’opposition dirigée par Cellou Dalein Diallo.

Elle en fait d’ailleurs une condition de sa participation aux élections nationales futures. Cette opération pourrait garantir la transparence et la crédibilité des prochaines élections.

Selon nos informations, une mission d’experts de l’OIF est à Conakry pour s’accorder avec les acteurs impliqués dans le processus électoral sur la conduite de ce processus qui divise la classe politique. Elle a déjà rencontré le groupe parlementaire les républicains et la majorité présidentielle.Mais l’opposition émet des doutes en rappelant que ce processus doit être mené conjointement avec trois entités. A savoir : l’OIF, l’Union Européenne et le système des nations Unies. Ce schéma proposé par la CENI et accepté par les différentes mouvances politiques, serait en train d’être torpillé par une « main noire », prévient Cellou Dalein Diallo.

« Il y a eu une main noire qui a dit non nous on ne veut pas de l’Union Européenne et les Nations Unies. Il faut simplement utiliser les services de l’OIF. (…) nous n’accepterons pas. Il faut que les trois entités puissent être ensemble pour assurer la maitrise de l’opération pour que nous ayons confiance », a averti Cellou Dalein Diallo.

Comme pour dire qu’en Guinée, une crise en cache toujours plusieurs autres. Puisque le pays peine à sortir de l’imbroglio électoral dans lequel il est embourbé depuis le scrutin communal du 04février 2018.